Hallo, hallooo. Je t'aime...
Et si dans mes yeux on voyait tout. Tout ce que je pense de moi, ce que je pense de toi. Si on voyait tout ce que j'etouffe, tout ce que je protège des autres. Si on voyait les douleurs qui bercent mes jours. Il suffirait d'un brin, d'une seule lueur pour me tromper, pour me saisir. Et je redoute le temps où viendra mon tour, où tout ne sera que mots sur une tombe. Des dates, des lettres sur un granite noir, gris, beige, blanc ou même beige. Où le soleil manquera à jamais, où l'été ne revient pas. Où l'ombre est omniprésente et où on est seul, plus de corps à corps. Jamais un seul geste, plus rien. J'ai peur de tout, peur de toi. Peur de l'avenir, l'avenir qui n'est pas avenir. Il n'est que le rapprochement incessent de la fin certaine d'une vie plus ou moins accomplie. Ce que j'écris est toujours triste, toujours les larmes coulent derrière mes lettres, mais il le faut. C'est l'exutoire magique qui rend ma vie si belle. Une vie attachante. Je ne veux jamais la quitter, jamais. Je sais qu'un jour les gens qui la composent me quitterons à leur tour ; et ça je ne le supporterais pas. Déjà le commencement était annoncé, difficile et ne se referme pas, je n'oublie jamais les personnes que j'aime, je ne suis pas une fille bien, je regrette ce que je fais. Et malgré mes défauts, j'aimerais que tu me pardonnes...