Snow and cold day.

Là où tout s'arrête, là où tout recommence. Un monde sans notre futur, un monde différent. Tout ce que j'avais envisager, avec toi ne se réalisera jamais, tout nos projets, toutes nos ambitions secretes, éclatées en moins d'une année. Et même si je sais pas tu lis cela, et que je sais pas tu n'y portes plus d'importance, j'ai décider d'en finir aujourd'hui. Après tellement de lettres, tellement de phrases pour essayer de cesser d'y penser ; de te penser. Sans réussir, sans y parvenir. Je tire mon trait, net, droit et surtout appliqué. Comme si tout ce qui avait été avant n'était qu'un brouillon pour parvenir à aujourd'hui, à cette date, à cette heure. Tout est programmé. Les aiguilles tournent, les saisons changent, tu demeurais. Au passé. Tu y resteras. Je ne peux pas fermer les yeux sur toi, tu es une partie de ma vie, une année ; rien que ça ; rien que quelques milliers de minutes les unes à la suite des autres. Une suite de regards, de regrets. Une colonne de souvenir qui s'affaisse au fur et a mesure du temps, aujourd'hui à terre, comme au commencement. Comme si rien n'avait exister, comme si il n'y avait jamais rien eu ; entre nous. Nous revoilà au début, se croiser, sans se regarder, sans se voir. S'ignorer sans savoir, se défiler dérrière des autres histoires. Faire le vide de tout, ne plus avoir le temps de se parler, passer à autre chose. Tant de promesses jetées au feu, du temps où l'on étaient heureux... Quand tout va pour le mieux, on jure, on crise à penser que cette situation serait impossible et au fond c'est ce qui fait le plus mal. Présent à air comprimé, vivre en dehors de tout pour ne pas affronter les évidences trop douloureuses, c'est ce que je fais. Et toi encore plus. Mais maintenant, après tout nos ratés et tout nos débacles. Il n'y a plus rien, rien de stable, comme le reste d'un passage de tornade. Le vide, le rien. Le flou, même les mots ne glissent plus comme avant. Les autres ; puis moi. C'étais la fin, la fin de vie d'un temps qui ne reviendra pas, fatalité. Bientôt ce sera la fin des fins. Ne plus voir les visages, ne plus avoir la possibilité de souffrir, c'est peut-être le pire. Après la dispersion des chemins, la dispersion des visages ; prochainement. A qui souffrira, ne verra plus.